Le but de l’étude est multiple: sensibilisation de la population rurale et des autorités envers la qualité de l’environnement et analyse des relations qui s’établissent entre ces catégories. Le questionnaire permet d’observer une possible inertie, ignorance ou indifférence des citoyens et des autorités et – plus rarement - une tendance d’accuser les autres et de négliger les obligations morales envers la nature et ses éléments. Le questionnaire a été appliqué à 220 citoyens de 30 villages du département de Bihor. L’analyse des résultats montre que le fond forestier est en majorité propriété de l’état, celui-ci étant invoqué comme responsable pour son administration et pour l’application des mesures punitives dans le cas des citoyens qui se font responsables d’abus. Le type d’agriculture pratiqué est individuel, illustrant l’absence de la tendance d’association. Les personnes questionnées invoquent souvent la responsabilité des autorités en ce qui concerne la qualité de l’environnement, ignorant les activités qu’ils pourraient développer eux seuls. Les citoyens ont des connaissances assez variées sur les fonctions de la forêt, sur les hasards naturels, sur l ‘environnement, mais ils prouvent une certaine inertie, indifférence ou ignorance qui détermine l’absence des réponses à quelques questions. Le degré se sincérité est apprécié par les répondants comme qu’élevé.